On en parle beaucoup. On l’enseigne. On la valorise.
Mais comprend-on vraiment ce qu’elle implique dans la posture de leadership ?
Dans ma première vie professionnelle, j’étais psychomotricien en milieu hospitalier, d’abord en psychiatrie adulte, puis en soins palliatifs. Durant ces années au contact de l’extrême vulnérabilité, j’ai très vite compris que l’écoute ne pouvait être réduite à une simple technique relationnelle.
On m’a parlé d’écoute active.
Ce terme est largement utilisé dans les milieux du soin, de la relation d’aide, puis en entreprise.
Et pourtant, je ne m’y retrouvais pas.
L’ECOUTE ACTIVE ne suffit plus
L’écoute active, dans sa définition classique, implique une posture volontaire : reformuler, valider, montrer que l’on comprend. C’est une forme d’écoute dirigée, avec des intentions bienveillantes, certes, mais souvent orientées vers un objectif : rassurer, guider, faire avancer.
Or, ce que je vivais dans la relation avec mes patients ne relevait pas de cette dynamique.
Il s’agissait de tout autre chose : un accueil inconditionnel, un espace sans intention, sans direction, sans attente.
J’ai découvert d’autres notions :
👉 L’écoute réceptive
👉 L’écoute empathique
👉 L’écoute flottante (notion empruntée à la psychanalyse)
👉 L’écoute attentive
Ces concepts se rapprochaient davantage de mon expérience. Mais ils restaient, pour moi, des tentatives encore trop limitées pour exprimer la qualité de présence que j’essayais d’incarner.
UNE ECOUTE INCARNée inspirée du soin
Et puis un jour, je suis tombé sur cette phrase de Tchouang-Tseu, philosophe chinois du IVe siècle avant notre ère :
« La vraie écoute requiert un état de vacuité de toutes les facultés. Lorsque cela est atteint, l’être tout entier est à l’écoute. On parvient alors à saisir directement ce qui est là. »
Ce fut un basculement.
En quelques mots, tout ce que j’avais vécu en tant que soignant était exprimé avec clarté.
C’est cette écoute pleine, ouverte, sans filtre que je proposais à mes patients…
Et c’est cette même qualité d’écoute que j’offre aujourd’hui dans mes accompagnements de dirigeants, de managers et d’équipes.
ce que l’écoute profonde change dans le leadership
Les dirigeants que j’accompagne sont souvent très compétents, engagés, et… très seuls.
Ils portent des responsabilités importantes. Ils doivent décider, arbitrer, avancer vite.
Mais rarement ont-ils l’occasion d’être écoutés sans interruption, sans interprétation, sans évaluation.
Cette écoute-là :
• Accueille la personne tout entière, et pas seulement son rôle
• Permet une pause intérieure, dans le flot de décisions
• Ouvre un espace de reconnexion à soi, loin des automatismes et des injonctions
• Crée les conditions d’un leadership plus incarné, plus humain, plus aligné
écouter pour tranformer : une invitation aux dirigeants
Dans mes coachings, je ne cherche pas à corriger ou orienter.
Je propose une présence d’écoute qui autorise la personne à se déposer, à se dire autrement.
Et dans cet espace de vacuité, quelque chose d’essentiel peut émerger :
La clarté, la justesse, le mouvement intérieur nécessaire à la transformation.
Cette forme d’écoute ne se limite pas au coaching.
Elle est une posture de leadership à part entière.
Elle permet aux dirigeants de ne plus seulement répondre, réagir ou performer…
Mais de se relier — à eux-mêmes, à leurs équipes, à leur mission.
pour aller plus loin
Et si, vous aussi, vous faisiez l’expérience de cette écoute qui accueille sans juger ?
Et si vous offriez à votre équipe un cadre où chacun peut être entendu pour de vrai ?
Et si vous redonniez au silence sa juste place dans vos interactions professionnelles ?
Car parfois, c’est dans le silence que les vraies réponses surgissent.
Et c’est dans la qualité de l’écoute que naît la vraie transformation.
Vous souhaitez expérimenter cette posture d’écoute dans votre quotidien de manager ou dirigeant ?
Je vous accompagne dans ce chemin de retour à vous-même, pour faire de votre rôle un espace d’accomplissement et d’alignement.
👉 Contactez-moi pour échanger.